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Ma révolution de 11 mois autour du monde
Ma révolution de 11 mois autour du monde
  • Un an c'est le temps que met la Terre à faire un tour complet autour du Soleil : les astronomes appellent cela une révolution. Et bien pendant cette durée, j'ai décidé de faire mon tour de la planète : c'est MA révolution :-)
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17 novembre 2013

50 km à pied, ça use

Après le glacier, je vais visiter le parc national chilien voisin, Torres del Paine. Célèbre parmi les trekkeurs pour son parcours en forme de W, qui prend environ 5 jours.

 

Je me contenterai d'un tour d'une journée avec un opérateur d'El Calafate. On se rend au Chili en bus 4x4 car une partie de l'ancienne route 40 n'est plus entretenue et nécessite de prendre un bus tout-terrain. Sinon, le temps de trajet avoisine les 5 heures, ce qui rendrait impossible la possibilité d'une excursion en seulement 1 journée.

 

Un nouveau passage au Chili : je collectionne les tampons de visas sud-américains. Il faut savoir que l'entrée du parc est payante, et que si on paye en pesos argentins, cela revient deux fois plus cher qu'en pesos chiliens. Le problème est qu'au Chili, ils échangent les pesos chiliens deux fois moins cher que le cours officiel. Bizarre ! La solution aurait pu être de changer mes pesos en Argentine, mais le seul bureau de change d'El Calafate ne permet d'acheter des devises étrangères que de 10h à 14h. Incompréhensible quand on n'y est pas habitué, mais les monnaies circulent étrangères circulent difficilement en Argentine. Je n'ai donc pas pu échanger mes pesos à temps (j'étais sur le glacier entre 10h et 14h), je vais donc devoir payer le prix double, alors que j'étais au courant du piège. Conseil si vous venez en Amérique du Sud, gardez toujours une provision de dollars ou d'euros en plus pour bénéficier de taux de change intéressant, ces deux monnaies sont plus « respectées » que les monnaies des pays voisins ; un comble !

 

Je poursuis malheureusement ma poisse au niveau du temps. Cette journée à Torres del Paine mérité même d'être cité pour une journée particulièrement venteuse, froide, nuageuse et pluvieuse. Et puis le système des tours organisés, avec le guide qui te dit quand il faut s'arrêter pour admirer le paysage, quand il faut manger, aller aux toilettes... je ne le supporte plus. Je ne vois donc qu'une légère partie du parc Torres del Paine, et pas dans les meilleurs conditions.

 

Le lendemain, je me rattrape en partant pour El Chalten. Je suis bien décidé à avaler des kilomètres, et cette fois, enfin, le temps est radieux pour m'accompagner.

 

J'arrive vers 11h à El Chalten. Dès que le bus arrive, nous devons nous rendre au centre des gardes du parc pour avoir un briefing sur les différents itinéraires de randonnée possibles et les règles à repsecter. Et pour une fois, l'accès au parc est gratuit. Ca change.

 

J'ai à peine le temps de me trouver une chambre dans une auberge que je pars pour rejoindre le laguna de los tres, lac disposant d'une vue imprenable sur le Cerro Fitz Roy.

 

L'aller-retour fait 25 km, donc si je veux être certain de revenir en ville avant la nuit, je ne dois pas perdre mon temps. Et 25 km, c'est long. L'aller est assez éprouvant, surtout vers la fin (comme l'éternité en fait). La dernière heure consiste en une montée qui me rappelle l'ascension du Mt Fuji. Point positif, c'est plus facile de jour. Point négatif, il a neigé la veille, et c'est parfois bien glissant. Les paysages sont superbes tout du long, et la vue sur le Fitz Roy et le lac Suiza (un lac d'un couleur bleu-vert) méritent vraiment les efforts déployés pour arriver au sommet. Je m'octroye une pause pour reprendre des forces et profiter de la vue. Il y a pas mal de monde qui fait l'ascension, et de tous ages. Peut-être ce qui motive à aller jusqu'au bout quand à certain moment, on se dit que c'est vraiment trop difficile. Mais une fois arrivé à destination, on n'y pense plus. L'endroit est magnifique.

 

Le retour est bien plus simple. Et je sais qu'il y a le resto à l'arrivée avec à boire et à manger. Le lendemain, j'ai le choix entre repos avant de retourner à El Calafate, ou profiter d'une seconde randonnée de « seulement » 22 km pour arriver au Lago del Torre et voir le Cerro Torre. Et bien je choisis la deuxième option, il paraît qu'il n'y a rien de tel pour « soigner » les courbatures de la veille. Le parcours est beaucoup plus simple (à moins que je ne finisse par m'expérimenter un peu avec toutes ces rando) et le temps est toujours superbe. Les paysages sont toujours aussi sublimes, et il y a même un peu moins de monde sur cet itinéraire.

 

Retour le soir à El Calafate en bus, j'ai fait près de 50 km en 2 jours, autant vous dire que je dors bien.

 

Je me prépare le lendemain à prendre l'avion pour aller à Cordoba. Je voulais remonter en bus via Bariloche, mais je n'ai pas le temps car je suis attendu à Cordoba. Et y aller en bus, c'est deux fois 37h de bus, et en plus, ça revient aussi cher que l'avion (et le bus, j'essaie de m'abstenir un peu pour un moment) Sauf qu'il n'y a pas de direct El Calafate – Cordoba. Je suis obligé de prendre un avion pour rejoindre Buenos Aires puis de Buenos Aires, un second avion pour Cordoba.

 

Bon, il y a un juste un petit souci. Je me pointe à l'aéroport le vendredi soir pour embarquer. Et là... on me dit que je n'ai pas de billets. C'est énorme ça. On me l'avait jamais fait. Il doit y avoir une erreur. Et oui, il y en a. J'ai acheté mes billets pour le samedi, et je ne sais pas pourquoi j'étais persuadé que c'était pour le vendredi. Je me présente donc à l'aéroport un jour trop tôt. Oups ! (vous me direz que c'ést toujours mieux qu'un jour en retard). Je reviens donc dans mon auberge de jeunesse pour une nuit supplémentaire.

 

Deuxième acte le lendemain. Cette fois c'est la bonne. J’atterris à Buenos Aires vers 23h30. A l'aéroport dédié aux vols nationaux. D'où il serait logique que je reparte. Mais non, mon vol pour Cordoba part de l'aéroport international situé à 50 km. Cherchez pas à comprendre ! Heureusement, comme je l'ai vérifié sur Internet auparavant, qu'il y a une navette qui relie les deux aéroports pour un prix acceptable et jusqu'à minuit. Oui, mais ce que le site Internet avait oublié de préciser, c'est que c'était seulement en semaine, le week-end (et je débarque le samedi soir) la dernière navette est à 23h, et la suivante à 8H et quelques le dimanche matin. Génial pour moi qui ait un avion à 8h pile. Pas d'autres choix que de prendre donc le taxi pour faire ces derniers kilomètres, pleurer un bon coup quand il m'annonce la douloureuse et dormir comme une larve sur les chaises de l'aéroport (enfin si on appelle ça dormir) de 1h du matin à 7h.

A l'arrivée à Cordoba, je suis plus fatigué qu'après mes deux journées de randonnnée.

 

 

 

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Commentaires
F
Ca arrive, ca arrive. Faut pas spoiler :-D
S
Et la ramassée des framboises à la ferme ?
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