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Ma révolution de 11 mois autour du monde
Ma révolution de 11 mois autour du monde
  • Un an c'est le temps que met la Terre à faire un tour complet autour du Soleil : les astronomes appellent cela une révolution. Et bien pendant cette durée, j'ai décidé de faire mon tour de la planète : c'est MA révolution :-)
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26 janvier 2014

Lima

Lima : capitale du Pérou. Je vous épargne les jeux de mots sur le nom de la ville pour le titre de cet article, le seul m'étant venu à l'esprit étant Lima-Ongles, je commence à fatiguer de ce point de vue là.

J'arrive de Cusco, et le trajet en bus dure 27 heures.

Et c'est long. Pas seulement dans l'absolu, mais c'est surtout que le trajet ne devait faire « que » 20h. Autant vous dire que les 7 dernières heures, sans aucune idée d'ou se situe le bus, ni de l'heure prévue d'arrivée, c'est long.

C'est mon premier trajet depuis ma libération de platre, et c'est déjà plus facile pour dormir dans le bus, même si je réalise que je ne dors jamais aussi bien qu'allongé. Je ne compte pas les heures de bus réalisés durant mon tour du monde, mais ça doit en faire un paquet.

Le bus péruvien est moderne et confortable, il est presque au même niveau que le bus birman (oui, le trajet en bus Yangoon-Mandalay est le plus confortable et le meilleur que j'aurais fait en bus de tout mon voyage, qui l'eut cru).

J'arrive à Lima pour mes deux derniers jours au Pérou. Le premier jour je suis un peu amorphe et récupère seulement du trajet en bus (27h en bus, même confortable, ça fatigue bien).

Je consacre mon dernier jour à visiter le centre-ville. Il y a un autre quartier touristique au Sud, mais je n'aurai pas le temps d'y aller.

De toutes façons, suite à cette fracture du tibia, il m'aura été difficile de profiter de mon voyage au Pérou tel que je le désirais, ce le sera donc jusqu'au bout. Tant pis, il faut en faire son affaire.

Le centre-ville de Lima est agréable pour les promenades. Par contre, s'il y a un bien quelque chose de bizarre en Amérique du Sud, c'est les quartiers mono-activité. Quand j'étais à Ica, je me suis retrouvé dans le quartier des pharmacies. C'est-à-dire que sur 3 patés de maisons, il n'y a QUE des pharmacies. Ici, à Lima, c'est le paroxysme, je loge dans le quartier des imprimeurs, et à coté il y a les opticiens. Autant vous dire que lorsque je veux acheter une bouteille d'eau, il me faut d'abord trouver une banque pour avoir de l'argent, puis une épicerie pour acheter une bouteille.

Je suis obligé de marcher pendant plus d'une heure pour trouver les deux.

Durant ce laps de temps, j'aurais pu admirer une centaine d'imprimeurs, et au moins autant de vendeurs de lunettes.

Au moins, je redécouvre le plaisir de marcher. Je prends même la liberté de laisser une des deux béquilles à l’hôtel.

Je marche presque normalement, j'en profite, j'ai trop été frustré avec le platre. Il fait chaud et je me retrouve au niveau de la mer, je ne suis plus essouflé comme j'ai pu l'être le mois qui vient de s'écouler.

Il est temps de quitter le Pérou, un pays qui m'attirait beaucoup, mais que j'ai manqué au cours de ce voyage. Je reviendrai avec mes deux jambes valides, en espérant que le Machu Pichu m'attendra d'ici là.

Le départ pour l’aéroport est un peu compliqué car visiblement, tous les taxis ne peuvent pas y aller, il faut une accrédidation si j'ai bien compris. Un chauffeur plus malin que les autres me demande si ça ne me dérange de me laisser à l'entrée de l'aéroport, j'ai du temps, et je suis trop content de pouvoir marcher, alors vendu !

J'ai même le droit à un traitement de faveur en étant embarqué en premier, merci la béquille et la jambe qui boite.

Je ne savais pas que j'aurais du plus en profiter car ce sera la dernière fois que j'aurais de la « complaisance » envers ma mobilité réduite. Mon escale au Chili et mon séjour au Brésil m'apprendront que dans ces deux pays-là, pas de traitement de faveur.

L'escale au Chili est longue, l'avion part avec 4 heures de retard (déjà que j'étais arrivé à 6h du mat pour un départ normalement prévu à 13h). Avec 3 changements de portes d'embarquement. Pas très organisé tout ça. Surtout que je m'étais déjà retrouvé à l'aéroport de Santiago à mon arrivé de NZ et que j'avais eu les mêmes problèmes d' « organisation ». Avantage : maintenant je connais bien l'aéroport de Santiago.

L'avion finit par décoller, direction la dernière étape de mon voyage : le Brésil, avec ses plages, son soleil, ses caïpirinha, et sa musique

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